En 1978, Ian Wilson émet l'hypothèse que le linceul de Turin avait été plié en 8 afin de ne faire apparaître que le visage, et n'était autre que le Mandylion, faisant donc débuter l'histoire du suaire de Turin au moins au Ve siècle. Mais est-ce une hypothèse valable ?
Mise à Jour décembre 2014 : L'étude présentée pendant la conférence de St Louis, USA, approfondie cette critique et permet de proposer une lecture différente de l'hypothèse de Ian Wilson.
De Sébastien Cataldo, le 09 janvier 2017
Avec ces livres, vous allez connaître toutes les bases des études sur :
- Le Tome 1 – Les évangiles, vous pourrez lire une synthèse théologique couvrant l’analyse des quatre évangiles au regard de leur correspondance possible avec le linceul de Turin… qu’il soit authentique ou non.
- Le Tome 2 - L’histoire, vous allez savoir si ce linceul peut être historiquement daté du Ier siècle.
- Le Tome 3 - la médecine, vous découvrirez ce que les médecins légistes ont déclaré quand ils ont examiné les blessures de l’homme du linceul.
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Lorsque l'on fait des recherches sur l'histoire du Saint Suaire, on s'aperçoit vite que des trous historiques viennent jalonner son parcours.
Résumons la situation :
Comme décrit dans le livre : le linceul de Turin "complément d'enquête", aucun document écrit et conservé ne parle du Saint Suaire, (tel qu'on le connaît actuellement c'est à dire avec une image d'un corps entier nu de face ET de dos) avant l'an 1390.
Même si son histoire semble commencé en 1356-57, ce n'est qu'à partir des documents de 1390 que ses dates sont connues.
Pourtant un texte et une miniature pourraient décrire le Saint Suaire avant la date fatidique de 1260 (fourchette basse de la datation au carbone 14 de 1988 qui le datait entre 1260 et 1390 mais remis en cause depuis début 2000).
Pour la miniature il s'agit bien évidement du Codex Pray déjà décrit sur ce site et qui ferait dater le Saint Suaire à la fin du 12e siècle (1192-1195 pour le Codex de Pray).
Pour le texte il s'agit de témoignage de Robert de Clari, un chevalier qui décrit avoir vu le linceul du Christ avec son image dessus dans l'église Notre Dame de Blacherne avant qu'il ne disparaisse après le sac de Constantinople par les croisés en 1204 :
" Parmi les autres monastères, il y avait un qu'on appelait Notre Dame de Blacherne, où se trouvait le Linceul où Notre-Seigneur fut enveloppé, et qui chaque vendredi était dressé tout droit si bien qu'on pouvait y voir distinctement la représentation de Notre-Seigneur; et personne, ni Grec ni Franc, n'a su ce qu'il devint quand la ville fut prise."
Ce témoignage précieux indique peut-être que le Saint Suaire était une des nombreuses reliques présentent à Constantinople sans que l'on ne sache depuis quand elle y était et surtout comment elle y est apparue. Pour combler cette lacune historique, car pour le moment aucun texte assez (aussi) explicite n'a été découvert, une hypothèse séduisante a été formulé notamment par Ian Wilson. L'image d'Edesse, appelé aussi le Mandylion, dont certains documents la date du VIe siècle, serait en fait le linceul de Turin plié de tel façon que seul le visage serait visible, comme en témoigne les nombreuses reproductions de l'image d'Edesse. Pour renforcer cette hypothèse, un discours de Grégoire le Référendaire en Août 944 parle de l'arrivée de l'image d'Edesse à Constantinople et décrit l'image comme ayant été imprimé par Jésus "par les seules sueurs d'agonie du visage du Maître de la vie", puis un peu plus loin il rajoute "...est embellie par les gouttes de son propre flanc". Puis il conclut " les deux sont plein d'enseignements; là-bas du sang et de l'eau, ici de la sueur et la forme".
Ce discours où il est question de l'image d'Edesse "embellie par les gouttes de son propre flanc" est pour certain la preuve que l'image d'Edesse est décrite avec au moins le buste visible et que par conséquent ceci soutien l'hypothèse que l'image d'Edesse serait le linceul de Turin déplié à l'occasion du discours de 944.
Par conséquent le linceul de Turin remonterait au VIe siècle.
Mais mis à part pour le codex de Pray, le récit de Robert de Clari en 1204 et le discours de Grégoire le Référendaire de 944 sont sujet à une autre interprétation.
Il n'est pas aussi évident que le Saint Suaire soit l'image d'Edesse.
Une des représentation de l'image venue d'Edesse
C'est ce qu'a essayé de démontrer E. Poulle dans un article "Les sources de l'histoire du Linceul de Turin - Revue Critique- Extrait de la revue d'Histoire Ecclésiastique - Vol. 104 (2009), N° 3-4".
Pour E. Poulle, d'après les textes qui sont à notre disposition, le linceul de Turin ne peut être l'image d'Edesse.
Comment arrive-t-il à cette conclusion ?
D'abord, pour juger de l'historiographie du Saint Suaire, il a répertorié tous les documents disponible sur celui-ci avant 1390 :
- Jusqu'au 10e siècle les documents sont plutôt vagues. Il est certes fait allusion à un linceul, parfois aux linges sépulcraux du Christ, mais jamais il n'est question d'image sur un linceul. Point de corps entier. Un linceul est parfois décrit mais vierge de toute image.
- C'est à partir du 10e siècle que les témoignages se font un peu plus précis.
Mais revenons au départ.
Qu'est-ce que l'image d'Edesse : C'est le visage de Jésus "imprimé" de façon miraculeuse par le Christ sur une serviette. Cette image tient son origine de la légende d'Abgar.
Le roi Abgar recevant "l'image du visage du Christ sur un linge" que Jésus lui a envoyé selon la légende.
Abgar était roi d'Edesse au temps du Christ.
Abgar était malade et aurait envoyé une lettre au Christ afin que ce dernier le visite pour le guérir.
Selon les sources, Jésus aurait fait 2 réponses :
- la première serait une lettre de la main du Christ en réponse à Abgar et envoyé par l'intermédiaire de l'apôtre Thadée.
- la deuxième serait une serviette où le visage du Christ serait apparue miraculeusement après que celui-ci se serait essuyé le visage avec.
Là aussi, selon les sources, ce miracle se serait passé soit lors de sa vie publique, soit au temps de sa Passion afin d'essuyer ses larmes et sa sueur qui coulaient de son visage.
Ensuite ce linge serait resté caché à Edesse pendant plusieurs années et second miracle, l'image se serait de nouveau imprimé sur une tuile entrée en contact avec le tissu qui portait l'image. Donc un tissu, l'image d'Edesse, puis une tuile entrée en contact avec cette dernière, porteraient l'image du visage de Jésus.
Peinture illustrant la redécouverte du Mandylion au milieu du VIe siècle dans la ville d'Edesse.
Ceci est important pour la suite.
Le plus ancien témoignage de reliques qui se trouvaient à Edesse est celui du voyage d'Egérie à la fin du IVe siècle, mais il n'est question que de la lettre.
Les premières sources où il est question d'une image sur une serviette date du VIe siècle (d'après la note 5 p751).
Et c'est à partir du Xe siècle que les témoignages écrits apparaissent pour relater la présence à Edesse puis à Constantinople d'une image du visage du Christ sur un tissu (voir l'article E. Poulle cité plus haut pour voir l'ensemble des textes. Je ne reprendrais dans ce résumé que les plus "significatifs") :
- 10e siècle. Constantin Porphyrogénète (CP) parle d'une image imprimée sur la serviette que le Christ utilisa pour s'essuyer le visage : "Le Sauveur se lava le visage avec de l'eau et en essuya la sueur avec une serviette qu'on lui avait remise."
- fin 11e siècle. Anonyme de Mercanti (ME) , une description de Constantinople y énumère les reliques : " … la sainte serviette où est peint le visage du Christ… le linge et le suaire de son ensevelissement…"
- fin 11e siècle. Alexis Comnène (AC). Lettre qui contient une liste de relique dont "les linges trouvés dans le sépulcre du Christ après sa résurrection".
- Environ 1150. Pèlerin Anglais (PA). Lettre d'un pèlerin anglais qui décrit certaines reliques de Constantinople dont : "Le suaire qui fut sur la tête du Christ… la serviette qui, lorsqu'elle fut appliquée au visage du Seigneur, conserva l'image de sa face."
- 1171. Guillaume de Tyr (GT). La lettre qui relate les reliques que l'empereur de Constantinople lui présenta : "… la couronne d'épines, le syndon, les sandales." - Syndon désignant soit un linceul soit des linges sépulcraux.
- environ 1190. Troisième description de Constantinople (DCC). Une description anonyme des sanctuaire de Constantinople : "Une partie des linges dans lesquels le susdit Joseph d'Arimathie eut l'honneur d'envelopper le corps crucifié du Christ; la serviette qui fut envoyée par le Seigneur au roi Abgar… et sur laquelle son image a été imprimée par le Seigneur lui-même." La description continue et rappelle qu'un "Syndon" se trouvent à Compiègne. mais une partie des linges est à Constantinople donc on ne peut pas savoir quel "Syndon" est à Compiègne et quel est celui de Constantinople. Peut-être qu'une partie du Syndon est à Compiègne ou une copie ?
- 1200. Nicolas Mésaritès (MS). Description des reliques de Notre Dame de Pharos :
"Les linges funéraires du Christ, ils sont en lin… car ils ont enveloppé après la passion l'incompréhensible mort nu enduit de myrrhe." (Sébastien Cataldo : je me permets de faire une remarque : c'est la première fois que je vois une description faisant état de la "nudité" du Christ).
Puis il présente hors de la liste des reliques du Pharos :
"Le Législateur lui-même dessiné comme dans une première empreinte, imprimé sur la serviette et ciselé dans la céramique fragile comme dans un art graphique non élaboré par la main…"
C'est incontestablement l'image d'Edesse et la tuile portant le même image qu'il décrit ici.
Il réitérera en 1207 la même description :
"...dessiné comme dans une première empreinte, imprimé sur la serviette et ciselé dans la céramique fragile comme dans un art graphique non élaboré par la main."
- 1204. Robert de Clari (RC). Il décrit durant la 4e croisade, qui verra le sac de Constantinople par les croisés, dans l'église des Blachernes :
"… le linceul où Notre Seigneur fut enveloppé… on pouvait y voir distinctement la représentation de Notre Seigneur." puis il décrit les reliques dans une autre église au Boucoléon :
"Il y avait deux riches reliquaires..dans l'un il y avait une tuile, et dans l'autre une toile."
Il y a donc ici, très clairement et très distinctement d'un côté la description d'un linceul avec l'image complète d'un homme (Blachernes) et de l'autre côté (au Boucoléon) la description du couple image d'Edesse/tuile.
Cette analyse d'E. Poulle a le mérite d'être clair, précise et sûr (puisque uniquement basé sur des documents conservés).
A la question de savoir si l'image d'Edesse est le linceul de Turin, il répond : "Les documents (Me, Pa, DCC, NM) qui citent côte à côte l'image d'Edesse, formellement identifiée comme telle, et un autre linge christique (linge sépulcral ou linceul) ne sont donc d'aucune aide dans ce débat." (p763)
Il est clair qu'à aucun moment l'image d'Edesse n'est identifié comme le linceul de Turin, aucune image d'un homme entier n'est cité, ni pour l'image d'Edesse ni pour le linceul cité avec cette dernière.
Il faut donc attendre 1204 et le récit de Robert de Clari qui fait distinctement la différence entre le couple image d'Edesse/tuile ET un linceul avec l'image du Christ en entier.
C'est donc la confirmation qu'un linceul était à Constantinople et que ce linceul portait l'image entière du Christ contrairement à l'image d'Edesse qui citée dans le même descriptif ne portait que le visage.
Donc l'image d'Edesse ne peut être le linceul de Turin selon ce qu'écrit Robert de Clari en 1204, selon E. Poulle.
Sébastien Cataldo :
Je me permettrais une légère remarque.
Dans tous les récits et descriptions, lorsque l'image d'Edesse est citée, il est toujours précisé qu'elle porte une image, celle du visage du Christ, même lorsque le couple image d'Edesse/tuile est décrit, le visage du Christ apparaît dans le texte. Or le seul texte qui décrit le couple tuile/image d'Edesse sans décrire que ce linge porte le visage du Christ est celui de Robert de Clari "dans l'un il y avait une tuile, dans l'autre (reliquaire) une toile."
Il ne fait pas mention du portrait sur la toile. Par contre il décrit bien dans une autre église un linceul avec une image dessus. Pourquoi ne l'a-t-il pas précisé d'image pour la toile située au Boucoléon ?
Si on se réfère uniquement au texte de Robert de Clari, seul le linceul des Blachernes porte une image. Mais cela n'entraîne pas "forcément" de conclusion sur l'origine du linceul qu'il soit l'image d'Edesse ou pas.
Un des arguments majeur pour ceux qui pensent que l'image d'Edesse est le linceul de Turin, est le discours de Grégoire le Référendaire du 16 Août 944.
L'image d'Edesse est transférée à Constantinople et à cette occasion Grégoire le Référendaire donne un discours où il mélange théologie et description de l'image. Voici la partie du texte en question :
"Prenant une partie de ce tissu. Il épongea les sueurs que son visage d'homme angoissé laissait s'écouler comme des caillots de sang; et, de façon tout à fait étonnante, de même qu'à partir du néant IL avait amené, par la force de la divinité, l'univers à l'être, ainsi Il imprime dans le tissu le reflet de sa forme.
Celui-ci (le reflet, par opposition à la peinture) - et que chacun soit pris d'enthousiasme à cette explication - a été imprimé par les seules sueurs d'agonie du visage du Maître de la vie, qui se sont égouttées comme des caillots; elles sont comme le décalque du Christ, les beautés qui ont coloré car aussi ce à partir de quoi elles ont coulé est embelli par les gouttes de son propre flanc. Les deux sont pleins d'enseignements : là-bas du sang et de l'eau, ici de la sueur et la forme."
Pour le père Dubarle, la preuve est fait que l'image d'Edesse étant "embellie par les gouttes de son propre flanc", signifie que le buste (le flanc) est visible donc que l'image d'Edesse ne comportait pas que le visage mais aussi le corps du Christ. D'où la conclusion que le linceul de Turin est l'image d'Edesse.
Mais la description de Grégoire le Référendaire permet une autre interprétation et c'est ce que fait E. Poulle.
Les termes "ici" et "là-bas" renvoient aux 2 épanchements (l'un est l'image fait par la sueur, et l'autre est l'image embellie par le sang) désignés par le mot "les deux" mais ces deux épanchements sont vraiment un "ici" et un autre "là-bas" c'est à dire en deux lieux différents et non pas sur la même relique. Ce qui voudrait dire qu'un épanchement "ici" fait avec la sueur et qui représente l'image d'Edesse et une autre dans un autre lieu "là-bas" est embellie par le sang.
Ce qui renvoie à dire que l'image d'Edesse reste l'image d'un visage fait avec la sueur du Christ et que "là-bas" (un lieu à définir et non préciser dans le discours) existe une image faite à partir du sang du Christ et embellie par le sang de son côté ou quu'ne relique porte le sang du Christ. Il est cependant encore difficile de relier quoique ce soit au linceul de Turin.
Dans ce discours l'image d'Edesse n'est pas "embellie" par le sang sortie de la blessure du côté du Christ mais c'est une autre image faite à partir du sang du Christ qui reçoit cet embellissement. L'image d'Edesse ne peut donc être le linceul de Turin, ce qui selon E. Poulle est confirmé plus tard par Robert de Clari.
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A propos du site
Le linceul de Turin ou Saint Suaire est un objet archéologique fascinant, qu’il soit un vrai linceul ayant recouvert le corps de Jésus de Nazareth ou qu’il ait été créé par l’homme pour représenter la Passion et la mort du Christ. Mais comme toutes les « reliques », ce tissu et cette image opposent les croyants que les sceptiques. Ce site, les conférences et les livres qui sont proposés par l’auteur sont là pour faire la différence entre croyance et science, démêler le vrai du faux et dépassionner les débats en ne proposant que l’approche scientifique du sujet. Même s’il est possible de faire de ce linge le rapprochement avec le linceul du Christ pour un croyant, il n’en reste pas moins que c’est la science et l’histoire qui pourront confirmer ou non l’authenticité du linceul de Turin. Enfin, même si la science continue d’affirmer que ce linceul n’est pas celui de Jésus de Nazareth, car il ne faut pas oublier qu’il peut toujours s’agir d’un « vrai » linceul ayant contenu le corps ensanglanté d’un homme quelque soit son époque, il n’en reste pas moins que l’étude de son histoire et le mode de « fabrication » de son image restent des recherches passionnantes et constituent l’essentiel des propos de l’auteur. Quelle que soit l’issue de cette « histoire », l’auteur proposera d’étudier ce linceul comme tout autre objet archéologique d’un point de vue historique et scientifique pour comprendre comment il a été « fabriqué ».
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